2024 s’annonce comme une année en or pour Pandora. Les résultats du premier trimestre du groupe de joaillerie danois ont le pied sur l’accélérateur. La deuxième phase de la stratégie que Pandora a appelée Phoenix, selon la société, a accru l’attrait de la marque et la perception de la marque elle-même. En témoigne une croissance organique de 18%, soit 11% si l’on prend en compte le même périmètre d’activité, sachant que l’expansion du réseau a apporté une croissance de +5%. En termes absolus, le chiffre d’affaires a augmenté d’un milliard pour atteindre environ 135 millions d’euros. La croissance sur les principaux marchés européens est de 9%, ainsi qu’aux Etats-Unis, mais s’envole dans le reste du monde à +18%. Autres données financières : la marge brute (c’est-à-dire les ventes moins les coûts) au cours du trimestre était de 79,4 %, grâce à la combinaison des canaux de vente, des prix et de l’efficacité, ainsi qu’à la hausse des prix de l’argent et des taux de change.
Cela signifie, en pratique, que sur un bijou vendu 10 euros (par exemple), le coût de production n’est que de 20,6 euros. Cependant, si l’on calcule la marge Ebit (c’est-à-dire le bénéfice avant impôts et intérêts débiteurs), le bénéfice est réduit à 22%, soit une augmentation de 0,5% par rapport à l’année précédente. Les résultats du premier trimestre sont également l’occasion de faire le point sur les stratégies de Pandora. L’objectif de l’entreprise est de faire évoluer la perception de Pandora vers une marque de bijoux complète, ce qui a officiellement débuté avec le lancement de la nouvelle campagne marketing multi-saisonnière Be Love. La ligne Timeless a poursuivi sa dynamique positive avec une croissance de 43 % et Pandora Lab-Grown Diamonds a également connu une croissance significative de 87 %. Pour ces raisons, Pandora prévoit une croissance de 8 à 10 % pour 2024. »
Nous sommes très satisfaits de notre début d’année alors que nous nous dirigeons vers le prochain chapitre de Phoenix. Alors que les marchés de la bijouterie autour de nous restent globalement moroses, nos investissements continus dans nos marques nous permettent de gagner des parts de marché. Nous relevons nos prévisions de revenus et sommes impatients de continuer à alimenter notre croissance avec des initiatives stratégiques intéressantes dans les années à venir.
Alexander Lacik, président et chef de la direction de Pandora
