Orecchini in ceramica, smeraldi, oro bianco. Copyright: gioiellis.com
Orecchini in ceramica, smeraldi, oro bianco by Staurino. Copyright: gioiellis.com

Il y a plus de vert dans le secteur de la bijouterie

L’événement organisé par le Club degli Orafi Italia et Intesa Sanpaolo à Vicenzaoro est désormais une tradition. Objectif : présenter une photographie du secteur, actualisée avec les données du bureau d’études de la banque italienne. Il permet également de prendre le pouls des opérateurs sur des sujets majeurs, à travers une enquête centrée cette année sur le thème de la durabilité et de la traçabilité des matières premières. Côté activité, les opérateurs italiens confirment leurs attentes pour 2024 : un tiers s’attendent à une hausse de leur chiffre d’affaires (28% lors de l’enquête de décembre 2023). Un résultat qui, selon l’analyse, est cohérent avec l’évolution de l’indice de chiffre d’affaires Istat, qui au premier semestre a montré une augmentation de 4%, contrairement au système de la mode (qui souffre en revanche d’une réduction de – 8%) .

Lavorazione di gioielleria nell'atelier Roberto Coin
Lavorazione di gioielleria nell’atelier Roberto Coin

Grâce surtout aux exportations qui, pour la bijouterie sur la période janvier-mai, ont atteint 6,6 milliards d’euros, en hausse de +63,3% en valeur et de 15,6% en quantité. Le marché qui explique une grande partie de ces hausses est la Turquie (y compris la bijouterie fantaisie et l’argenterie) où les exportations globales se sont élevées à 2,6 milliards d’euros. Ce résultat, en plus de refléter le renforcement du rôle central de ce marché, pourrait également avoir été causé par la tentative de contrecarrer les effets de la forte inflation du pays par l’achat d’or. Le métal qui, ces derniers mois, a vu son coût monter en flèche : un facteur qui explique l’augmentation du chiffre d’affaires, mais aussi des coûts pour ceux qui travaillent avec.

L’enquête d’opinion des entrepreneurs réalisée entre juin et juillet 2024 montre que le secteur continue de bien résister, avec un tiers des personnes interrogées s’attendant à une nouvelle croissance du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente, malgré la complexité du scénario mondial. Nous nous attendons, pour le second semestre, à une attitude peut-être plus prudente mais sans changements de cap drastiques.
Cristina Squarcialupi, Présidente du Club des Orfèvres Italiens

Maria Cristina Squarcialupi
Cristina Squarcialupi

Le secteur de l’or est plutôt optimiste : les perspectives d’investissement sont positives pour 29% de l’échantillon interrogé, qui déclarent des investissements en croissance par rapport à 2023. Les investissements sont nécessaires pour faire face au contexte concurrentiel pour 42%. Par ailleurs, les craintes liées au coût de la dette et au coût de l’énergie se sont atténuées, grâce à la mise en place de politiques monétaires plus accommodantes et à la réduction progressive des coûts énergétiques. L’enquête a également montré que les entreprises sont attentives aux questions de développement durable, généralement proportionnellement à leur taille. En ce sens, la pratique la plus répandue est la collecte sélective des déchets, qui touche la quasi-totalité de l’échantillon (77 % pour les entreprises manufacturières, 95 % pour les entreprises commerciales), également parce qu’elle est obligatoire. Parmi les entreprises manufacturières, on note une grande attention à la réduction des emballages (59%) et des matières dangereuses (55%) et on note une forte présence de certifications spécifiques (55%) dont la plus répandue est la certification RJC. Parmi les entreprises de vente au détail, plus de la moitié de l’échantillon déclare la présence de mesures pour réduire la consommation de papier (57%) et pour l’utilisation d’emballages durables (52%). La sensibilité des clients à ces problématiques est particulièrement forte chez les jeunes (76%).
Bracciale in oro, turchese, malachite. Copyright: gioiellis.com
Bracciale in oro, turchese, malachite by Tavanti. Copyright: gioiellis.com

Entre autres, les entreprises certifiées affichent une meilleure dynamique de croissance du chiffre d’affaires (évolution médiane du chiffre d’affaires entre 2022 et 2019 de 45% contre 19% pour le reste de l’échantillon), une rentabilité plus élevée (différence d’environ 4 points de pourcentage en termes de marge Ebitda). ), mais aussi une productivité plus élevée mesurée en termes de valeur ajoutée par salarié (68,8 milliers d’euros contre 43,7).

À l’avenir, malgré un contexte complexe et très incertain, le secteur devrait bénéficier de la baisse progressive de l’inflation, de la baisse des prix des matières premières énergétiques et de la mise en place de politiques monétaires moins restrictives déjà engagées dans la zone euro. Les entreprises d’orfèvrerie sont prêtes à saisir les opportunités offertes par le marché, également à travers davantage d’investissements, visant à introduire la technologie dans l’entreprise, à renforcer l’image de l’entreprise, en mettant l’accent sur la durabilité, avec des retours importants en termes de compétitivité.
Sara Giusti, économiste du département de recherche Intesa Sanpaolo

Sara Giusti
Sara Giusti

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