Après la renaissance, une nouvelle vie. Qui passe aussi par le monde de la joaillerie. La stratégie de Marco Marchi, fondateur de la holding de mode Eccellenze Italiane et propriétaire depuis novembre 2019 de la marque Bluemarine est claire. Réhabiliter l’entreprise, y compris par une restructuration douloureuse, pour la relancer aussi en élargissant son champ d’action. Objectif (si la guerre et les secousses géopolitiques le permettent) : faire entrer Eccellenze Italiane en Bourse. Dans ce contexte, il faut lire l’annonce de la naissance de Blumarine Fine Jewelry, en synergie avec Bruno Nardelli, PDG de Liu Jo (une autre marque du groupe). En 2008, Nardelli avait commencé à produire sous licence des montres et des bijoux de marque Liu Jo.
Pour la première fois de son histoire, Blumarine entre dans le monde de la joaillerie avec un projet qui débarquera pour la première fois sur les marchés internationaux où la marque est particulièrement appréciée, comme les États-Unis et le Moyen-Orient.
Marco Marchi
Bluemarine a été rachetée par Marchi il y a deux ans, après une période de crise, revendue par la fondatrice Anna Molinari. Marco Marchi a fondé Liu Jo en 1995 à Carpi (Italie), le quartier historique de la maille. Blumarine Fine Jewelry est donc une licence développée au sein du groupe par la société. La première collection, présentée à l’occasion de Vicenzaoro, a pour sujet les papillons. Il comprend des bijoux en or 18 carats, des diamants noirs et blancs naturels, des saphirs roses et des émeraudes. Il se place donc dans une fourchette moyenne-haute.
Cette collection exprime les valeurs d’une marque emblématique du Made in Italy comme Blumarine. Il sera distribué sur les marchés internationaux à partir de septembre 2022 et en Italie à partir de 2023.
Bruno Nardelli