La bijouterie est un art noble. Dans certains cas, littéralement. Quant à Ashaha, une marque de bijoux parisienne née en 2022 et fruit de la créativité d’Oumaima Benharbit, fille de la princesse Lalla Hasna du Maroc, fille cadette du roi Hassan II et de son épouse Lalla Hasnaa. Ashaha’s n’est pas une bijouterie ethnique, même si elle s’inspire de la culture berbère. La population berbère vit dans les montagnes de l’Atlas, dans le désert du Sahara et dans les régions côtières du Maroc, avec une histoire remontant à 23 000 ans. Les Berbères possèdent également leur propre alphabet spécial, qui inspire les collections d’Ashaha.
Les bijoux sont en or, diamants et pierres semi-précieuses. Parmi toutes les pierres précieuses, l’opale est souvent utilisée grâce au charme de sa complexité et aux légendes liées à cette pierre. L’une des dernières créations d’Ashaha est la collection Arcadia, réalisée en or 18 carats et diamants : elle mélange le style vintage des années 70 avec un subtil mélange de couleurs et de diamants, créant un mélange sophistiqué d’héritage rétro et d’éclat contemporain.
Les bijoux sont en or blanc, jaune et rose accompagnés d’inserts pavés de diamants. La collection se compose de pendentifs, de boucles d’oreilles simples, de bracelets et de bagues. La collection est en vente sur Ashaha.com et varie de 1 550 à 6 000 dollars et un prix équivalent en euros.
Le style parisien de Lise Vanrycke
Lise Ferreira Vanrycke est une jeune créatrice née à Paris, « au cœur du 9 arrondissement », explique-t-elle. Mais elle a du sang portugais dans les veines : elle est la fille d’un père de l’Algarve, tandis que sa mère est originaire d’Aveiro, une ville de la côte ouest du Portugal. Vanrycke est plutôt le nom de son mari. Lise Il a un style très agréable, linéaire, épuré, moderne. Mais en même temps chaud. Diplômée des arts appliqués dans la capitale française, elle avait l’ambition de devenir peintre ou photographe. Elle a plutôt créé la marque Vanrycke en 2000 après avoir participé à quelques salons, alors qu’elle faisait ses premiers pas dans le monde de la joaillerie.
Après avoir exposé les bijoux dans un salon, elle a presque simultanément reçu une commande du Japon et elle s’est rendu compte que sa vie professionnelle serait dans la conception de bijoux. La créatrice se sent très parisienne et son style aussi : raffiné, cultivé, riche. Mais aussi accessible. Si vous les aimez, ses bijoux, vendus dans le monde entier (à Paris, notamment, aussi au Bon Marché et aux Galeries Lafayette, mais aussi chez Harrods, à Londres), sont également à découvrir en ligne.
La marque historique Vever revient à Paris
A Paris il y a une nouvelle ancienne Maison : Vever. Nouveauté car il vient d’être ouvert il y a quelques années sur la place Vendôme par Camille et Damien Vever. Ancien car les fondateurs sont les héritiers d’Henri Jean Baptiste Eugène Vever (1854-1954), joaillier, écrivain et collectionneur d’art français, protagoniste de l’Art Nouveau et de la Belle Epoque. Camille Vever a choisi d’entrer dans le monde de la joaillerie grâce à une broche, évidemment signée Vever, offerte par sa grand-mère pour ses 16 ans. Après de longues délibérations, à 40 ans, elle décide de quitter le poste de directeur général d’une société biopharmaceutique et engage l’un de ses frères.
La Maison fondée par son grand-père était restée active jusqu’en 1982. Elle reçoit désormais un nouvel élan. Mais dans une situation complètement nouvelle d’il y a un siècle, les directives de Vever ont également changé par rapport au passé. Par exemple, la Maison a décidé de n’utiliser que de l’or recyclé et des diamants synthétiques pour respecter l’environnement. À ses débuts, Vever présente deux lignes de haute joaillerie et de haute joaillerie : bagues, colliers et bracelets reflètent deux esthétiques différentes, l’une rappelant les bijoux historiques avec l’utilisation d’émail, de perles Akoya et de formes baroques, tandis qu’une autre ligne est plus moderne avec des lignes simples et des formes douces, à côté d’une collection plus élaborée inspirée des fleurs de Ginko.
La créativité débridée d’Ina Lazarov
Ina Lazarov n’est pas la première femme à passer du bureau d’une société financière à la table de création de bijoux. Mais en l’occurrence, la créatrice parisienne a un cursus plutôt long : elle a travaillé dans l’arbitrage et le trading à la banque française Bred, dans l’analyse économique et des matières premières dans le groupe pétrolier Cma Cgm, dans la gestion d’actifs pour Bft Investment Managers et services financiers pour le groupe franco-allemand Oddo Bhf. Bref, une carrière de haut niveau, dont peu peuvent se vanter. Mais il serait faux d’imaginer Ina Lazarov en loup de Wall Street.
Par exemple, elle a été bénévole à la Fondation Isha, une organisation spirituelle à but non lucratif fondée en 1992 près de Coimbatore, Tamil Nadu, Inde, par Sadhguru. Ce n’est pas un hasard si les bijoux qu’elle conçoit ont souvent une référence au monde oriental, comme le collier de la collection Loto, avec de l’or, des diamants, de la tanzanite et de la tourmaline. Mais, en plus de créer des bijoux, la créatrice n’a pas perdu sa curiosité : ses passions actuelles sont l’hydrogène (énergie développée à partir de l’hydrogène) et la fintech (services financiers numériques).
C’est agréable de prendre son envol. Philippe Lauras a réalisé des œuvres pour la Maison telles que Jar, Fred, Harry Winston, Van Cleef et Arpels, Marina Bulgari… A un certain moment de sa vie, cependant, il a décidé à juste titre qu’il pouvait aussi créer quelque chose pour lui : le créateur a ainsi montré à l’occasion de GemGèneve le fruit de son expérience. Ce sont des bijoux qui reflètent non seulement un savoir-faire technique et de fabrication, mais aussi un goût esthétique qui n’a rien à envier à celui des plus grandes marques parisiennes. Noeuds et volutes, tissages et rubans en or et diamants, ou encore saphirs, émeraudes, spinelles, etc., relèvent de la haute joaillerie. La collection s’appelle Falbala et est issue d’un travail d’imagination autour d’un ruban. Parfois ce ruban se noue autour du doigt pour former une bague pleine de volume et de délicatesse. D’autres fois le nœud forme une boucle d’oreille dont les volutes habillent délicatement le visage.
Un parcours que Philippe Lauras a parcouru à partir de l’école de joaillerie de Paris (BJOP), combiné à une formation complémentaire en cours de gemmologie, de dessin, de volume et de modelage. Au début des années 1980, tout cela a servi à travailler avec les deux laboratoires parisiens reconnus pour la création des pièces les plus exigeantes et les plus prestigieuses de la joaillerie française et internationale. Nous avons déjà évoqué les marques avec lesquelles le savoir-faire du créateur a été mis à l’épreuve.
Fort de cette expérience, en 1995, Philippe Lauras crée son atelier près de Paris, positionné sur la conception de pièces uniques pour les grands noms de la joaillerie. Il se perfectionne en collaboration avec Victoire de Castellane (Dior). Et aujourd’hui il lance la première collection qui, explique-t-il, allie élégance et raffinement. Tous les bijoux sont évidemment créés et entièrement faits à la main en laboratoire. Les pièces sont mobiles, légères, ce qui aide à mettre les bijoux en mouvement, donnant ainsi vie aux bijoux. Les diamants utilisés sont naturels, de qualité D.E/VVS, garantis par la certification internationale Kimberley.
Le passé présent de Manuel Bouvier
Aimez-vous les bijoux anciens, mais les aimeriez-vous sans défauts? Manuel Bouvier s’en chargera. Vous pouvez le trouver dans la capitale suisse de la joaillerie, Genève. L’expérience s’est beaucoup accumulée: il a commencé sa carrière en travaillant pour Cartier dans le département Haute Joaillerie, puis pour le Musée Cartier. Il a tout appris sur l’âge d’or de la joaillerie, et a également développé le plaisir de créer, également grâce à la collaboration avec Marina Bulgari.
Technique actuelle et goût du passé: utilisez désormais les compétences des artisans d’Europe et d’Inde pour créer des bijoux qui utilisent souvent des pierres anciennes et précieuses, ou des matériaux oubliés. Le résultat est, par exemple, des bijoux en jade de nuances inhabituelles, de la calcédoine aux couleurs anciennes, des opales, mais aussi des pièces classiques en or blanc et diamants. Rien de ce qui est dans la dernière mode éphémère, donc, mais précisément pour cette mode absolument durable qui dure. Un bijou comme il était une fois fait, à partir de la matière et en se concentrant sur les formes qui ont rendu les orfèvres grands dans le passé. Pour ceux qui aiment avoir la saveur des siècles sur eux.
Faire revivre les noms des grands créateurs du passé est une opération souvent répétée. C’est le cas par exemple de Fulco di Verdura ou de René Lalique. C’est maintenant au tour d’Oscar Massin, le grand joaillier belge né en 1829. Une nouvelle Maison, en effet, est née à Paris sous le nom d’Oscar Massin, mais a fait ses débuts aux États-Unis. Au XIXe siècle, le joaillier Oscar Massin s’installe à Paris et travaille comme joaillier place Vendôme. Il lui montra également ses bijoux à la célèbre Exposition Universelle de Paris, en 1867, et reçut la médaille d’or. Il était, en somme, un rival des contemporains Frédéric Boucheron et Louis-François Cartier.
Disparu en 1895, Massin est tombé dans l’oubli. Jusqu’à maintenant. La nouvelle Maison qui porte le nom du joaillier a été fondée par Frédéric de Narp, PDG d’Oscar Massin, (et ancien PDG mondial de Harry Winston), et par Sandrine de Laage, directrice de la création, avec Coralie de Fontenay, présidente (tous deux ex-Harry Winston et Cartier). Mais avec une grande différence avec le joaillier d’autrefois : la Maison utilise des diamants créés dans le laboratoire Latitude, qu’elle considère comme climatiquement neutres (ils sont les premiers à répondre aux normes les plus élevées de responsabilité environnementale et éthique de SCS Global Services), ainsi que or et platine. recyclé. La marque a un lien avec Luximpact, une société financière luxembourgeoise qui contrôle les entreprises du secteur du luxe, tandis que parmi les investisseurs figurent également Kate Hudson et la styliste Rachel Zoe.
Compte tenu de son héritage et de son esprit, si Oscar Massin était toujours là, il défierait très probablement l’ensemble de l’industrie en mettant l’accent sur l’innovation et la durabilité. C’est notre inspiration et notre ambition pour la marque.
Frédéric de Narp
Le style des bijoux d’Oscar Massin veut maintenir un lien qui a caractérisé le joaillier belge. En particulier, avec le cadre en filigrane. Les fils d’or qui composent les bijoux prennent ainsi parfois des allures de dentelle. Une ligne de bijoux s’appelle Filigree (filigrane). Les bijoux ont un prix compris entre mille et 30 000 euros.
Lo stile dei gioielli di Oscar Massin vuole mantenere un legame quello che caratterizzava il gioielliere belga. In particolare, con la montatura in filigrana. I fili di oro che compongono i gioielli assumono così, qualche volta, l’aspetto di un pizzo. Una linea di gioielli si chiama, appunto, Filigree (filigrana). I gioielli hanno un prezzo tra i mille e i 30.000 euro.
Le Soleil d’Or, super diamant signé Fred
Dans le groupe français LVMH, le plus grand cluster de marques de luxe, de Tiffany à Dior, de Bulgari à Chaumet (mais la liste complète serait très longue), il y a aussi Fred, une Maison dont les racines remontent aux années 30. Si la plupart des bijoux de Fred peuvent être qualifiés de haute joaillerie, de luxe modéré, souvent au design sportif comme la collection la plus connue Force 10, la marque est prête à déchaîner un hit exceptionnel : un gros diamant jaune, baptisé Soleil d’ Ou. La pierre, qui a marqué l’histoire de la Maison, revient aujourd’hui dans l’héritage de Fred, 44 ans après sa première présentation au public.
C’est une maxi pierre : elle pèse 101,57 carats et a une couleur classée jaune intense fantaisie, ce qui la place parmi les gemmes de grande valeur. Le diamant Soleil d’Or a été nommé en 1977 par le fondateur, Henri Samuel. Le bijou sera visible au public à l’automne 2022, à Paris, dans une exposition rétrospective sur la marque. Avant sa présentation officielle, il y a près d’un demi-siècle, la pierre a fait l’objet d’un déjeuner auquel ont assisté la presse et quelques amis de la Maison, comme l’actrice Margaux Hemingway, qui était représentée avec le diamant. Note joyeuse : Margaux Hemingway, pendant qu’elle manipulait la pierre, a fait semblant de la perdre. Après quelques instants de chaos, l’actrice l’a fait réapparaître entre ses dents.
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Peut-être que certains bijoutiers l’ont vécu comme une provocation, qui sait. Mais depuis quelques années, place Vendôme à Paris, la capitale de la haute joaillerie, une nouvelle Maison s’est spécialisée dans la joaillerie avec des diamants de laboratoire, c’est-à-dire synthétiques. La marque porte un nom tout aussi provocateur: Courbet. C’est le nom du peintre français du XIXe siècle également célèbre pour être l’auteur d’un tableau, L’Origine du monde, qui dépeint un sexe féminin au premier plan (aujourd’hui cela cause moins de scandale, mais alors c’était un choc) , Courbet, curieusement, pendant la Commune de Paris, il fut parmi les promoteurs de la destruction de la colonne de bronze de la place Vendôme, considérée comme un monument anti-pacifiste (mais elle fut reconstruite plus tard).
La marque est dirigée par Manuel Mallen, qui a passé 20 ans en tant que manager de Piaget et Baume & Mercier. La créatrice est la suédoise Marie-Ann Wachtmeister, ancienne responsable marketing en Europe pour Procter & Gamble. La boutique Courbet est située au cinquième étage de la Cour Vendôme, juste derrière la place. Les bijoux ont pour drapeau le label de durabilité, de produit éthique. Outre les diamants de laboratoire, Courbet met l’accent sur l’utilisation d’or recyclé. Et pas seulement d’autres bijoux: il utilise également de l’or présent dans des matériaux informatiques et industriels obsolètes. Alors qu’une très bonne mine ne produit qu’environ 5 grammes d’or par tonne de minerai, une tonne de déchets électroniques peut contenir jusqu’à 1 kilogramme de métal jaune.
Bref, des bijoux aux diamants synthétiques, à deux pas des boutiques Boucheron, Van Cleef & Arpels, Damiani, Piaget… le monde change vraiment.
Des bijoux différents, un style personnel, la recherche d’une niche de marché: Pascale Monvoisin à Paris ne rivalise pas avec les grandes Maisons de la Place Vendôme, mais suit son chemin. Et donc, considérant qu’il a décidé d’ouvrir une deuxième boutique au cœur de la capitale française, il semble que son travail soit apprécié. Pascale Monvoisin fait partie de ces créatrices heureusement touchées depuis l’enfance par le syndrome de la joaillerie, une maladie dangereuse qui pousse ceux qui en souffrent à ouvrir une entreprise de fabrication de bagues, bracelets et boucles d’oreilles (on plaisante). Mais l’événement qui l’a convaincu de franchir le pas de la création de sa propre marque a été, dit-il lui-même, un voyage en Inde.
Il y a quelques années, à Jaipur, capitale de la joaillerie et de la pierre du Rajasthan, il a acheté un kilo de turquoises. Et il a immédiatement commencé à concevoir des bijoux. Après cet exploit, la source d’inspiration a complètement changé: ce sont les photographies de Robert Mapplethorpe. Les bijoux de Pascale Monvoisin utilisent de l’or et des pierres précieuses et semi-précieuses, mais aussi des matériaux insolites pour la haute joaillerie, comme la bakélite.
Elle a fondé et dirigé Igr London, un laboratoire indépendant de diamants et de pierres précieuses. Elle a fondé et dirigé Yeraua Diamonds, une société de négoce de diamants. Et enfin, elle a fondé une marque de bijoux qui porte son nom: Thelma West. Un voyage intense, mais ce n’est pas le seul aspect inhabituel: Thelma West, en fait, est nigériane, née à Lagos. Et ce n’est pas souvent qu’une femme noire fait son chemin dans le monde sélectif des pierres précieuses et des bijoux. Au lieu de cela, elle l’a fait, avec une fierté compréhensible, et ses bijoux ont rebondi sur les pages de magazines sur papier glacé.
En fait, elle avait déménagé à Londres pour étudier le génie mécanique. Mais elle a dû interrompre ses études et a opté pour un cours de gemmologie à Anvers. Ainsi, de la ville belge, elle a commencé le métier de commerçant sur le marché du diamant, jusqu’à ce que les pierres précieuses deviennent la matière première pour la fabrication de bijoux haut de gamme. Les pierres, comme il est désormais d’usage, sont garanties d’origine éthique, tandis que les bijoux sont créés selon un procédé artisanal et proposés avec une garantie à vie: une formule qui a contribué au succès.
Mais il n’a pas oublié ses racines: West fait don d’une partie de chaque vente à deux causes au Nigeria: une pour les frais médicaux des enfants dans les hôpitaux et une autre pour l’éducation des filles à l’école secondaire. Et, bien sûr, la créatrice sait qu’il est difficile pour une femme à la peau noire de travailler dans un environnement comme celui des bijoux, même si elle est confiante dans une amélioration de la perception.
Bijoux numériques avec le Brafa 2021
Comme en 2020, malheureusement, les foires continuent d’être reportées en raison du covid. Le Brafa à Bruxelles ne fait pas exception. comme beaucoup d’autres événements, il a opté pour une édition numérique. Pour 2021, donc, la grande foire consacrée aux arts, antiquités et bijoux spéciaux, d’époque ou contemporains, a lieu du mercredi 27 au dimanche 31 janvier. Les exposants inscrits à Brafa 2021 espèrent que leurs galeries au format numérique pourront donner une idée de leur offre: ce n’est cependant pas facile puisque les objets perdent un peu de leur charme lorsqu’ils ne sont visionnés que sur un écran. Mais c’est la seule alternative possible.
Au total en 2021, il y a 126 marchands d’art de 13 pays et 37 villes. L’invitation est de se rendre dans les différentes galeries ou de visiter la page web de chaque exposant où vous pouvez trouver des photos et des descriptions des objets présentés. Comme mentionné, les bijoux ne manquent pas, comme ceux des bijoux Nardi à Venise. Bernard Bouisset, joaillier de Béziers (France) présente une bague avec un gros diamant jaune fantaisie. Il existe également d’autres bijoux tels que ceux signés par de prestigieuses Maison comme Van Cleef & Arpels, à des créateurs historiques comme René Boivin. Federico Graglia
Boom pour les achats de bijoux en ligne
L’actualité concerne le marché de la joaillerie aux États-Unis, mais il semble clair que c’est le signe d’une tendance mondiale, certes avec probablement des proportions différentes selon les pays du globe. Pendant la période de Noël, les ventes en ligne de bijoux ont battu des records, selon Mastercard. La société qui gère l’un des circuits de paiement par carte de crédit les plus populaires a fait savoir qu’aux États-Unis, en général, en excluant les voitures du décompte, les ventes moyennes au cours de la période précédant les vacances (du 11 octobre au 24 décembre) ont augmenté de 3 %. Mais les achats en ligne ont augmenté beaucoup plus: de 49% par rapport à 2019.
Au total, les ventes via les plateformes de commerce électronique ont représenté 19,7% des ventes au détail globales, contre 13,4% en 2019. Certes, les restrictions covid ont contribué à stimuler les ventes en ligne. , mais les données restent. Les ventes globales (en ligne et en magasin) de bijoux ont baissé de 4,3% par rapport à l’année précédente, mais près de la moitié (44,6%) ont été conclues en ligne. Pendant cette période, en bref, près d’un Américain sur deux a acheté des bijoux depuis son smartphone ou son ordinateur. Sans compter que les produits de luxe, hors joaillerie, ont globalement reculé de 21,1% et, par conséquent, la performance du secteur de la bijouterie est encore plus évidente.
Bijoux de luxe? Vivrelle vous les prête
Vous souhaitez montrer un bijou de Bulgari, mais vous n’avez pas assez d’argent pour l’acheter? Ou peut-être préférez-vous Van Cleef & Arpels? Ou, encore, par Cartier? Aux États-Unis, ils ont trouvé la solution: ça s’appelle Vivrelle. L’idée est de Wayne et Blake Geffen et c’est très simple: un club qui offre à ceux qui s’inscrivent la possibilité de porter des marques de luxe. Pour l’instant, le service est réservé aux États-Unis, mais les fondateurs prévoient de l’étendre à d’autres pays. Soit dit en passant: en plus des bijoux, Vivrelle propose également des sacs, des vêtements et d’autres produits de créateurs. L’idée a été appréciée, aussi parce qu’elle permet de changer facilement de garde-robes et de bijoux.
Cela fonctionne comme ceci: l’adhésion au club coûte un minimum de 99 $ par mois, ou 199 ou 279. Dans le premier cas (Classique), vous pouvez emprunter un article par mois avec une valeur au détail estimée inférieure à 4 000 $. Avec la deuxième option (Couture), vous pouvez emprunter un article par mois d’une valeur de plus de 4 000 $, y compris des pièces rares, uniques et en édition limitée. La troisième possibilité augmente le prêt à deux objets à la fois: une pièce de la garde-robe Classique et un objet de la garde-robe Couture.
L’un des aspects les plus réussis est que les vêtements ou les bijoux empruntés peuvent être conservés aussi longtemps que souhaité. Les frais de livraison sont inclus dans l’abonnement. La liste des marques de bijoux dans le catalogue, qui peut être consultée en ligne, comprend Stephanie Gottlieb, Cartier, Bulgari, Van Cleef & Arpels, Ermete, Chanel, Tiffany, Louis Vuitton, Gucci, ainsi qu’une série de colliers, bagues et bracelets avec des diamants mis à disposition directement par Vivrelle.
Ses bijoux rappellent les atmosphères romantiques du milieu du XIXe siècle, entre appareils pour balayer le ciel, poupées mécaniques, premiers laboratoires scientifiques: Elie Top a le mérite de proposer un type de bijoux raffinés et complètement différents, destinés à une sélection peu. Qui, en tout cas, sait apprécier ses créations qui utilisent les principes de la mécanique appliquée à la joaillerie. Son idée est de fabriquer des bijoux qui peuvent être placés dans le passé comme dans le futur. Il l’a fait.
Les premiers pas dans le monde du travail les ont cependant amenés dans le secteur de la mode, après des études à la Chambre Syndicale de la Couture à Paris. A 19 ans, le stage chez Yves Saint Laurent, aux côtés du légendaire designer Jean-Paul Knott puis chez Alber Elbaz. Passé chez Lanvin, il commence à dessiner les bijoux de la marque de mode, puis chez Baccarat et Roger Vivier. En 2015, le saut avec la ligne de bijoux qui porte son nom et une nouvelle vie en tant que créateur de bijoux indépendant.
Mais, surtout, avec un style unique: il utilise de l’or 18 carats et de l’argent vieilli pour fabriquer des bijoux qui semblent être sortis d’un mystérieux laboratoire, et qui contiennent des pièces mobiles, comme les anneaux Sphère, avec des bulles métalliques qui s’ouvrent et fermer et révéler des perles, des diamants, des onyx.
Ma, soprattutto, con uno stile inconfondibile: utilizza oro 18 carati e argento invecchiato per realizzare gioielli che sembrano usciti da un laboratorio misterioso, e che contengono parti mobili, come gli Anelli Sphère, con bolle metalliche che si aprono e si chiudono e rivelano perle, diamanti, onici.
Mathon, bijouterie parisienne fondée dans les années 70 par l’orfèvre Roger Mathon, propose à une autre artiste, Emeline Piot, de concevoir une collection de bijoux. Ce n’est pas n’importe quelle collection, mais une série de bijoux qui sont le résultat de la collaboration particulièrement intense entre Emeline Piot et les artisans de l’Atelier Mathon. Ce sont des bijoux très élaborés, avec un style qui, pour une raison quelconque, rappelle l’art nouveau, mais aussi l’art oriental. Les bracelets, colliers, bagues et boucles d’oreilles sont certainement différents des habituels et recherchent également des femmes capables de les porter: ce ne sont pas des bijoux pour tout le monde.
Les thèmes d’inspiration pour les bijoux sont les animaux et les plantes, mais sans aucune idée de représenter des éléments naturels. Il s’agit plutôt d’une riche élaboration du sujet d’origine. Les matériaux utilisés sont de qualité supérieure avec un large choix de gemmes, telles que spinelle rouge et orange, spinelle cabochon noir, tourmalines Paraíba, saphirs bleus, diamants GVS, émeraudes.
Les nouveaux bijoux signés Robert Procop et Angelina Jolie chez GemGèneve. Les bénéfices de la vente de la collection pour une ONG ♦ ︎
Les bijoux d’Angelina Jolie arrivent à Genève. Ou, mieux, la collection Style of Jolie, née de la collaboration entre le joaillier Robert Procop. En effet, il est est l’un des 100 designer participants de GemGenève, l’événement dédié aux gemmes et aux bijoux exclusifs (du 10 au 13 mai au Palaexpo de Genève). La collaboration entre l’actrice et le concepteur est née en 2012, lorsque le bijoutier de Beverly Hills a collaboré avec Angelina Jolie pour créer une collection dans le but de donner des fonds à l’association cofondée par l’actrice, The Education Partnership for Children of Conflict . L’ONG a pour objectif la construction d’écoles et l’éducation des enfants dans les zones de conflit. Les deux, Procop et Angelina Jolie, ont déclaré de donner 100% des bénéfices de la collection pour la noble cause.
Les nijoux de la collection sont, en effet, parmi les nouveautés du programme de GemGèneve, en plus des pièces de la line haut de gamme. La collection comprend des créations uniques avec des émeraudes colombiennes exceptionnelles et des bijoux avec des tourmalines, des béryls verts et des citrines. Giulia Netrese
En France il est né un géant de la bijouterie joaillerie (encore peu connu): Marcel Masson Robbez acquiert Christian Bernard ♦
De temps à autre, une nouvelle du monde de l’économie affecte de près le monde des bijoux. La nouvelle est la suivante: Marcel Masson Robbez devient le premier fabricant français de bijoux haut de gamme. Il a acheté Christian Bernard du Tribunal de commerce d’Evry. Le nouveau groupe aura un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros. Marcel Masson Robbez a son siège social en Lozère (Sud-Est de la France) et Christian Bernard est basé à Paris. Ils sont les principaux fabricants de bijoux, détaillants et grossistes. Christian Bernard était en difficulté après que les ventes aient chuté de 150 à 50 millions d’euros. En retour, Marcel Masson Robbez dispose d’un système de production entièrement automatisé qui vous permet d’envoyer jusqu’à 1 500 paquets par jour.
La transaction a été soutenue par leFonds de Consolidation et de Développement des Entreprises, qui en juin deviendra un actionnaire minoritaire en Marcel Robbez Masson, avec une contribution de 15 millions d’actions, comme une partie d’un cycle de financement de 40 millions. Parmi les banques, il y en avait encore 25 millions. “La tendance des bijoux est la concentration. Nous étudions actuellement d’autres objectifs d’acquisition”, a déclaré Frank Robbez-Masson, pdg de la société.
Le groupe acquis compte 200 salariés en France. À l’étranger, Marcel Robbez Masson, qui avait des sites de fabrication au Maroc et au Portugal, emploie un millier de travailleurs au Vietnam. Marcel Masson Robbez compte 3 000 clients en France, y compris les horlogers, les bijoutiers et les orfèvres dans le segment des bijoux haut de gamme. Il dispose également d’un réseau de 25 boutiques de franchises et ouvrira un bureau à Hong Kong. Federico Graglia