Avec Bulgari, une balance en or pour LVMH

Il semble que les bijoux italiens servent à produire des profits. Pour les Français. Selon le bilan final 2013 du groupe LVMH, un géant qui va des sacs en cuir au champagne, en passant par les montres et les bijoux, l’acquisition de Bulgari semble être une panacée pour les comptes, du moins si l’on lit ce que déclare l’entreprise. . Le groupe LVMH a clôturé l’année 2013 avec un chiffre d’affaires de plus de 29 milliards, contre 28 en 2012. Mais le secteur d’activité lié à la bijouterie et à l’horlogerie a perdu un peu de son élan : le chiffre d’affaires est en effet tombé à 2,7 milliards contre 2,8 de l’année précédente. Pourtant, les bénéfices nets ont augmenté. En particulier, pour la division qui regroupe des marques comme Tag Heuer et Bulgari, les bénéfices ont augmenté à 375 millions d’euros contre 334 en 2011. Bref, un peu moins de ventes, mais des bénéfices en hausse. Bulgari a notamment connu une belle année, comme en témoigne le succès de la collection Serpenti, avec des expositions organisées à Shanghai, Dubaï et New York. Il semblerait que le lancement de la nouvelle collection Diva se soit également bien passé, en plus des lignes B.zero1 et des bagues de fiançailles, qui ont contribué au succès de la marque. Super témoignage Carla Bruni a renforcé la présence internationale de Bulgari, qui s’est également distinguée dans le segment horloger, la Bulgari Octo conservant sa position de garde-temps haut de gamme pour hommes.