Cinq bagues de haute joaillerie signées de Grisogono: elles seront présentées au Festival de Cannes. En fait, la collection s’appelle Technicolor ♦
La Maison de Haute Joaillerie Ginevra de Grisogono a deux points fixes: la participation au Festival de Cannes et une bonne dose d’humour. Pour 2019, elle a décide de combiner les deux aspects pour le 17ème rendez-vous à Cannes: de Grisogono choisit d’appeler ses créations sous le nom de Technicolor. Un nom qui a fait l’histoire du cinéma: Technicolor a été la deuxième procédure cinématographique couleur à être utilisée à grande échelle et, jusqu’en 1952, la plus utilisée aux États-Unis. C’était un synonyme de grande qualité, de fort impact visuel, de grands films.
Mais pour de Grisogono, le mot Technicolor regroupe cinq nouvelles bagues de haute joaillerie. Évidemment avec des pierres très colorées.
Les cinq bagues ont autant de pierres centrales: rubis, émeraude, saphir, diamant jaune, diamant blanc. Ces pierres se combinent avec d’autres pierres. Des combinaisons que la Maison voit comme des allusions à l’histoire du cinéma. Comme les grands chefs-d’œuvre signés par de grands réalisateurs, ces bagues sont également des pièces uniques. En bref, chacune de ces bagues a son propre script et un réalisateur (de Grisogono) qui raconte leur histoire et leurs vertus.
La première bague est en vert. Elle est en or blanc 18K, avec une émeraude colombienne taille coussin (11,60 carats) et 532 diamants noirs (environ 11,30 carats) au centre. Un contraste, entre le vert et le noir, renforcé par la grande corolle inférieure qui tourne autour d’un béryl magnétique qui peut bouger.
La deuxième bague est en or rose 18 carats, avec un diamant blanc brillant (7,12 ct), 21 rubis taille cabochon (15,70 ct), 111 rubis brillants (environ 16,50 ct) et 162 diamants blancs (environ 2,75 carats). ). L’asymétrie entre les coupes du rubis (cabochon et brillant) va jusqu’au profil de la bague, recouverte de plus d’une centaine de diamants taillés en brillant. En outre, la bague est parsemée de perles en or rose et en or rhodium noir. Au centre, monté sur un sertissage en or rose, se trouve le diamant blanc de plus de 7 carats.
Cette bague en or blanc de 18 carats a un rubis birman taillé Coussin (18,13 ct), 46 diamants briolette taillés en blanc (environ 45,11 ct) et 319 diamants blancs (environ 3,47 ct) au centre. Il utilise une technique de sertissage Haute Couture, qui est devenue la signature du bijoutier, ce qui donne une liberté totale aux pierres, leur laissant l’impression de flotter dans les airs.
Bague en or blanc 18K, au centre d’un saphir bleu taille ovale (16,89 carats), 21 émeraudes taille marquise (environ 4,05 carats), 17 diamants blancs taille marquise (environ 3,50 carats), 55 émeraudes (environ 0,50 carats) et 15 saphirs bleus (environ 0,04 carats). C’est une touche vintage (peut-être), mais en plus du saphir, il touche le corps de la bague recouverte d’émeraudes et de diamants taille marquise. La symétrie parfaite de la taille de la marquise contraste avec l’asymétrie du sertissage qui, pour les diamants et les émeraudes, atteint la lunette du saphir bleu.
Dans les créations de de Grisogono, les diamants noirs ne pouvaient pas manquer, presque une signature du joaillier genevois. Au centre, cette bague en or jaune 18 carats contient un diamant jaune taille coussin (5.77 carats), 21 diamants jaunes taille baguette (environ 2,85 carats), mais également 401 diamants noirs taille brillant (environ 7,15 carats). Cela fait un très bon effet.