Ulysse dans la grotte de Polyphème a dit que son nom était Personne. Aujourd’hui, une start-up nommée Ness1 s’apprête à affronter les géants de la joaillerie. Le nom Ness1, en fait, en italien ne se lit personne, ou personne en anglais. Le jeu de mots sert également à révéler un caractère ludique de la marque nouveau-née, qui ajoute également le joyau de l’ironie à l’or. Car l’idée d’Arianna Bottero, responsable du bureau chef-d’œuvre de Damiani pour 13 et associé Luigi Nistri, est de proposer quelque chose de non conventionnel, des créations en édition limitée qui se portent, s’exposent et se collectionnent, entre art et design.
En quoi consistent les armes non conventionnelles (esthétiques) de Ness1 ? Par exemple, en pendentifs en forme de comprimé pharmaceutique, mais aussi en sachet transparent avec de la poudre d’or. Les objets sont en or 18 carats et diamants. Coca dorée, chaque allusion n’est pas fortuite, elle est composée d’or 23 carats, à collectionner et peut-être à encadrer dans le salon. Ainsi, il se transforme en une œuvre d’art, certainement précieuse.
La collection Drug, quant à elle, se compose de trois pendentifs en forme de médicament : une capsule qui contient 7,75 grammes d’or et 0,62 carat de diamants, ou Mdma (More Diamonds More Addiction), un pendentif en forme de tablette avec 7,65 grammes d’or et 0,26 carat de diamants. Et, encore, Cigaurette, un bijou en forme de cigarette en or (plus de 14 grammes) et diamants (1,16 carat), qui a l’avantage de ne pas être nocif pour la santé.