A Istanbul, la haute joaillerie de Gilan, qui peut être comparée aux grandes maisons européennes ♦ ︎La ville dans le passé était la capitale de trois empires (romain, byzantin et ottoman) et maintenant Istanbul est également l’une des capitale de la bijouterie. Pas seulement pour les pièces extraordinaires conservées à Topkapi, l’ancienne résidence du sultan. Mais aussi parce que dans la ville turque est née Gilan, une Maison qui propose des pièces de haute joaillerie qui n’ont rien à envier à celles des plus grandes marques (voir quelques exemples sur cette page). Aux côtés de la haute joaillerie, dont les prix atteignent des centaines de milliers d’euros, Gilan crée également des collections de bijoux à des prix plus abordables, mais non moins intéressants.
Et dire que Gilan a une histoire assez récente: il a été fondé en 1980 par les frères Muharrem et Ferhan Gilan, plus par passion que par tradition familiale. Même les collections, ainsi que les pièces uniques, sont le résultat d’une créativité pas nécessairement liée à la tradition ottomane de la bijouterie. Même la collection dédiée à la ville, Istanbul, n’a rien de l’orfèvrerie orientale, mais elle me fait penser à une aquarelle de Paul Klee. Bref, non seulement des pièces extraordinaires, comme le collier avec des diamants noirs et blancs, avec un grand pendentif émeraude, mais aussi un style européen moderne. D’un autre côté, le Bosphore fait face à deux continents.